Anne Vignot Maire de Besançon : « Je suis sur la bonne trajectoire »

Le 12 juin, la Maire de Besançon faisait le bilan de trois années à la tête de la Mairie. Entre Covid et promesses tenues, la nouvelle équipe dresse un bilan « Plus plus ».

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Anne Vignot la Maire de Besançon et Abdel Ghezali 1er adjoint ont présenté un bilan exhaustif des réalisations de la Mairie à mi-mandat ©YQ
La sobriété énergétique

L’écologie reste la priorité. De ce point de vue, le bilan est plutôt positif. Rénovation des écoles et des gymnases, économies d’énergie dans les bâtiments publics, désimpérméabilisation des cours d’écoles « Besançon a pris la bonne trajectoire avant que cela devienne une obligation gouvernementale » assure la Maire écologiste.

Un bilan mitigé sur la sécurité

Bien qu’elle aime répéter « je travaille au quotidien avec la Police nationale et le Préfet sur les problématiques de sécurité », Anne Vignot souffre d’un déficit d’image en matière de sécurité. Le quartier de Planoise demeure trop souvent une zone de non-droit. Sur les rodéos à moto « qui pourrissent la vie des habitants », Anne Vignot botte en touche « la police ne peut pas intervenir sans mettre en danger la vie des jeunes ». Pour autant, elle ne parle pas de délinquants.

« Besançon dispose d’un réseau de caméras de surveillance largement dimensionnée pour une ville de cette taille ». « Nous envisageons de développer la vidéo-verbalisation pour mieux sanctionner les incivilités » (elle pense essentiellement à la voiture…). Tout juste, admet la Maire-cycliste, « il faudrait que le Code de la Route soit mieux connu par tous les habitants – y compris les cyclistes, piétons et utilisateurs de trottinettes-« .

Le logement, la grande affaire de demain

« Nous travaillons pour chaque habitant de Besançon puisse bénéficier d’un logement décent ». La Maire de Besançon rappelle que la commune doit construire ou réhabiliter 900 logements par an.

Une ville résiliente et attractive

Pour Anne Vignot et son équipe, Besançon est un territoire créateur d’activités et d’emploi. Le territoire doit s’appuyer sur l’attractivité économique et sur la solidarité. La Ville de Besançon accompagne 3400 associations sur le territoire. Elle n’évoque pas la difficile équation d’accueillir de nouveaux habitants, de nouvelles entreprises, de leur permettre une mobilité plus fluide tout en réduisant l’artificialisation des sols !

Autre difficulté, comment marier Besançon, capitale du luxe horloger avec la volonté de « taxer les riches »…qui achètent justement ces montres de luxe !

Madame Plus

Certains se souviennent de la publicité d’une marque de biscuits qui mettait en scène « Monsieur Plus » pour vanter la qualité des produits.

A Besançon, c’est « plus de commerces, plus d’entreprises, plus d’habitants, plus de participation des bisontins à la vie collective ». Anne Vignot insiste sur un territoire où « l’économie est majeure dans une planète différente ».

Pour Claudine Caulet, l’adjointe chargée de l’éducation « l’humanité est en danger et la biodiversité est notre assurance-vie…nous sommes là pour prendre soin et protéger ».

Un bilan à mi-mandat très exhaustif de 43 pages. Si la Maire de Besançon est concentrée sur son quotidien, elle imagine bien un second mandat à la tête d’une majorité plurielle. Ce n’est pas un hasard si la conférence de presse « à mi-mandat » donnait la parole à Claudine Caulet (EELV), Kevin Bertagnoli (Generation.s), Pascale Billerey (A Gauche Citoyens) et Asni Halem (Parti Communiste). Ça ressemblait à un tour de chauffe électoral alors que Ludovic Fagaut va prochainement illustrer ses trois années de mandat à la tête de l’opposition municipale.

Yves Quemeneur