Ordures ménagères : l’heure des déclics pour la CCVM

Réduire de 10% le poids des poubelles ménagères, est-ce possible dans une société de consommation comme la nôtre ? C’est le défi que lance la Communauté de Communes du Val de Morteau (CCVM).

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La CCVM est engagée dans un plan visant à préserver son environnement notamment avec de telles actions pour réduire les déchets (Photo CCVM).

Chaque français produit aujourd’hui plus de 500 kg de déchets par an. Le double d’il y a 60 ans. « C’est le moment d’avoir le « Déclics », un défi ludique lancé par la Communauté de Communes du Val de Morteau » comme l’expliquent Kévin Fadin, adjoint au maire à Montlebon, délégué au Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), et Olivier Kukuljan, chargé de mission PCAET : « Nous avons mis en place ce défi pour accompagner et inciter aux changements de comportements indispensables en la matière ». Foyers, associations et entreprises peuvent s’engager dans cette démarche basée sur le volontariat qui est l’un des axes retenu dans le PCAET de la communauté de communes. « Il suffit de s’inscrire sur le site : https://defis-declics.org/fr/mes-defis/defi-zero-dechet-val-de-morteau/  avant le 30 mars puis nous convierons ces personnes à une réunion de lancement » poursuivent-ils. Viendra ensuite une phase de trois mois qui débutera par deux semaines sans efforts où il ne faudra pas changer les habitudes afin de connaitre la production de déchets en temps normal. A l’issue de ces deux semaines, les foyers pourront faire des efforts pour réduire leurs déchets.

« Puis des ateliers seront proposés aux différentes équipes pour leur donner toutes les clefs pour réussir leur transition vers le zéro déchet. L’accompagnement sera suivi chaque semaine avec par exemple des échanges de bonnes idées afin de garder les participants mobilisés ». A la fin de ce défi, l’objectif est d’avoir réduit le poids de ses ordures ménagères de 10%. Une des premières clé passe sans doute par un geste simple : ne plus mettre les déchets alimentaires dans la poubelle. « Des composteurs individuels et collectifs existent. A nous de bien informer et orienter les participants ! ».