Louis Zisswiller tennismen de Montbéliard a décroché une bourse pour étudier et jouer aux tennis aux Etats-Unis

Le tennis  c’est son ADN, sa passion depuis qu’il a découvert la petite balle jaune, un peu par hasard en accompagnant son père sur les courts.  Alors très vite, Loris  a décidé de s’y consacrer pleinement, avec une grande détermination et des rêves plein la raquette « A12 ans j’ai intégré le Pôle Espoir Tennis à Besançon. Je suivais des cours par correspondance et je m’entraînais 4 ou 5 heures par jour. Ensuite j’ai rejoint l’Ascap à Montbéliard, un centre d’entraînement très bien structuré au sein duquel j’ai pu côtoyer des joueurs de très haut niveau. J’ai décroché mon bac et je me suis donné un an pour me consacrer à 100% au tennis mais c’était très dur mentalement et je n’ai pas obtenu les résultats que j’espérais. Et puis le Covid est arrivé et j’ai compris que ne je pourrais pas réaliser mon rêve de devenir professionnel… ».

Une bourse américaine au Nevada

Trouver une nouvelle voie ? Faire le choix d’une autre  direction ? Loris aurait pu baisser les bras mais il va au contraire tout mettre en oeuvre pour repartir de l’avant. « Quand j’ai eu mon Bac, une vingtaine d’Universités Américaines m’avaient proposé de rejoindre leur équipe mais je n’avais pas donné suite.  Fin 2020 j’ai donc contacté l’Université de Reno et j’ai signé  mon contrat dans la foulée… ». 

Quelques semaines plus tard, Loris débarque donc du haut de ses 19 ans, dans le Nevada à plus de 8000 kilomètres de chez lui. Un saut dans l’inconnu qui va s’avérer payant. « Je suis vraiment heureux d’être ici, je suis inscrit en Bachelor Business Management, un diplôme que je vais passer en 4 ans. Le tennis me permet de bénéficier d’une bourse qui prend en charge l’intégralité du coût de mes études. J’ai des cours tous les jours dès 7h30 du matin et ensuite j’enchaîne avec 3 heures de tennis et 1h30 de préparation physique.  Et puis le week-end il y a les matchs avec mon équipe, dans une ambiance souvent incroyable. Mes coéquipiers viennent du monde entier, il y a un Néo Zélandais, un mexicain, deux Israéliens et l’ambiance entre nous est très bonne. Quand j’étais en France je jouais pour moi, ici c’est différent, c’est le collectif qui prime et c’est une notion qui me convient bien.. ».

Un pas de géant, couronné de succès…

Après un an de présence sur le sol américain, le « petit Frenchie » s’épanouit  donc pleinement dans sa nouvelle vie. Une capacité d’adaptation qu’il s’est forgée « au fil des galères passées » et  qui lui permet de profiter sans modération de cette aventure au pays de l’Oncle Sam. « L’Amérique c’est un autre monde et depuis mon arrivée ce qui me surprend le plus c’est le gigantisme. Tout est surdimensionné : il m’arrive de faire 40 minutes de marche pour aller d’une salle de cours à une autre à l’intérieur du Campus !  Et puis ici je découvre une nouvelle culture, un nouveau mode de vie, un nouvel horizon.. Le tennis va me permettre de voyager dans tout le pays, c’est génial… ».

Motivé et déterminé, Loris poursuit désormais des rêves différents mais il va tout faire pour les réaliser. Pas de doute, sa raquette est entre de bonnes mains…

Bernard Portugal