Il convient d’abord de définir ce qu’est un média. Littéralement, c’est un moyen de diffuser une information à un public. On connait bien entendu les médias classiques que sont la presse écrite, la télévision et la radio. Mais depuis quelques années sont aussi apparus les réseaux sociaux, outils de partage et de discussion sur Internet qui ont permis à l’information de circuler de plus en plus vite et parfois de submerger les internautes. Mais peut-on dans ce dernier cas parler de médias alors que justement entre celui qui diffuse l’info et celui qui la reçoit il n’y a pas d’intermédiaires, c’est-à-dire de journalistes, ces professionnels qui observent et rapportent les événements, qui se renseignent, cherchent et vérifient avant de mettre en forme leurs sujets et le partager au public.
Aujourd’hui, plus les années passent, plus la question de la confiance se pose avec insistance. Plus les crises se succèdent, plus la réponse semble s’imposer…On parle plus de méfiance et de défiance que de confiance. Mais restons factuels pour revenir au baromètre de confiance accordé aux médias par nos compatriotes. Oui, les actualités intéressent les français mais une majorité est lassés du trop plein et du caractère anxiogène de l’info. Si la télé reste la source principale, décriée souvent mais regardée toujours, c’est la radio qui inspire le plus de confiance avec la presse écrite. Et ce sont… les réseaux sociaux qui plombent les résultats. D’où à nouveau cette question : sont-ils vraiment des médias et, lorsqu’ils véhiculent mensonges et fake-news, à qui profitent-ils politiquement ?
