Une nouvelle attaque de loup dans le Haut-Doubs

Ce mardi 10 octobre, un Gaec à la Chapelle-des-Bois a malheureusement constaté la mort d'une génisse de son troupeau. Une nouvelle attaque, la 13e cette année.

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Ce mardi 10 octobre, la mort d’une génisse vient s’ajouter à une série d’attaques qui ont eu lieu ces dernières semaines le long de la frontière Suisse entre Chapelle-des-bois et Mouthe. Cette 13e attaque paralyse un peu plus les éleveurs qui vivent dans la peur de perdre de nouvelles bêtes. L’an passé plus de 25 attaques ont été comptabilisées. Malgré les chiffres en baisse, le climat reste tendu et la FDSEA du Doubs demande un assouplissement des tirs de protection et une régulation de la population des prédateurs sur le territoire.

La cohabitation est-elle possible entre l’homme et le loup.

La région est partagée avec trois meutes de loups, identifiés par l’Office français de la biodiversité. La dernière date du mois d’août où un louveteau a été aperçu du côté de Jougne. Loïc Scalabrino responsable prédation des jeunes agriculteurs du Doubs explique la volonté d’un vivre-ensemble, en apportant des solutions concrètes et efficaces aux agriculteurs du territoire.  « Les dispositifs actuels ne sont pas adaptés à nos territoires par exemple, un chien de troupeau ne peut pas travailler au centre d’un village. Cela pourrait représenter un danger pour la population. Sans compter que certains de nos pâturages sont traversés par des chemins de randonnée et que l’installation de clôture nécessite d’être adaptée à la sécurité du bétail et des humains ».

Victime lui aussi d’une attaque il explique l’investissement qu’il a dû engager pour installer une clôture électrique, le temps de travail en plus sans compter le stress et l’impact sur sa vie privée. La colère des agriculteurs liée à la perte de leur bétail représente également une perte financière et affective sans compter les différentes démarches à réaliser pour être indemnisé.