Les trois brigades mobiles de gendarmerie opérationnelles

Le préfet du Doubs Jean-François Colombet, l’avait annoncé fin septembre. C’est désormais acquis, les trois brigades mobiles de gendarmerie du Doubs vont progressivement (fin 2023, début 2024) prendre leurs quartiers à Besançon, Orchamps-Vennes et Bethoncourt.

456
Le colonel Lionel James, commandant le groupement de gendarmerie du Doubs et Jean-François Colombet, Préfet du département, ont précisé les missions et les installations des trois brigades mobiles du département du Doubs ©YQ
3 brigades affectées au Doubs sur les 145 brigades mobiles

« Nous avons concerté avec les maires du territoire en novembre dernier puis le 1er février 2023. A chaque fois, j’ai réuni 150 à 200 élus. Le schéma d’implantation territoriale est aussi leur décision » a insisté Jean-François Colombet.

Le Préfet du Doubs était accompagné du colonel Lionel James, commandant du groupement de gendarmerie départementale du Doubs pour présenter l’installation de ces brigades.

Les trois brigades mobiles viennent en appui aux 35 points d’accueil gendarmerie du Doubs. Elles ont une compétence départementale en zone gendarmerie sur trois thématiques principales.

Ces brigades mobiles ont vocation à se déplacer sur le terrain « les gendarmes iront vers la population. On va voir plus de gendarmes dans le Doubs » a ajouté Jean-François Colombet. Chaque brigade mobile est composée de 6 gendarmes. « Leur bureau, c’est leur véhicule ».

La brigade mobile de Besançon va prendre en charge les violences intra-familiales. Elle sera basée à Tarragnoz avant de déménager à la gendarmerie de Saône. Ce choix est dicté par l’importance des violences familiales sur le territoire gendarmerie de Besançon. On recensait 687 actes délictueux ou criminels en 2019. Ils étaient 836 en 2022.

La brigade mobile d’Orchamps-Vennes va prendre en charge tous les délits et contraventions en lien avec le code de l’environnement. Ces gendarmes, spécialement formés, auront comme tâches principales de s’attaquer aux dépôts sauvages et aux infractions sur les effluents issus des fromageries et des industriels. Ils ont vocation à travailler en collaboration avec les agents de l’Office Français de la Biodiversité. La proximité et leur capacité rapide de réaction devraient porter leurs fruits.

La brigade mobile basée à Bethoncourt dans le Nord du département, est chargée de la lutte contre tous les trafics. Elle sera épaulée dans cette tâche par une brigade cynophile. Devant la lutte intensive de la police nationale dans les quartiers sensibles du département, les trafiquants orientent leur « business » vers les zones rurales. Cette brigade mobile viendra en renfort des brigades locales dans la lutte contre le trafic.

Plus de proximité, plus de réactivité, ces brigades mobiles vont rassurer la population. Dans ces temps troublés, qui s’en plaindra !

Yves Quemeneur