Depuis un peu moins d’un an (15 novembre 2022), l’humanité compte huit milliards d’êtres humains. L’Organisation des Nations unies estime que les 9 milliards seront atteints en 2037, puis 9,7 milliards en 2050 et environ 10,4 milliards en 2100. Les cartes de la répartition de la population seront toutefois rebattues.

En Afrique, la croissance devrait être « fulgurante », explique l’ONU, alors qu’en Europe, la population déclinera. « Le taux de fécondité dans tous les pays d’Europe est aujourd’hui inférieur à celui nécessaire pour parvenir à un seuil de renouvellement de la population à long terme (c’est-à-dire en moyenne 2,1 enfants par femme) », précise l’ONU.

D’après une étude publiée par l’INSEE, la population française devrait atteindre 69,3 millions d’habitants en 2044, avant de diminuer à 68,1 millions en 2070. Concernant notre région, en 2070, l’INSEE estime que « la Bourgogne-Franche-Comté pourrait compter entre 2 035 000 et 2 822 000 habitants ». À titre de comparaison, 2 801 695 personnes y vivaient au 1er janvier 2020.

Mais voilà, une étude de la HSBC considère par exemple qu’il n’y aura plus que 4 milliards de personnes sur Terre en 2100. Évidemment, ce ne sont que des prévisions et tout est encore possible (guerres mondiales, pandémies, découvertes scientifiques…).

Quoiqu’il en soit, gardons en tête qu’avec une démographie mondiale augmentant de manière incontrôlée, conjuguée à un modèle économique inchangé, il sera difficile de faire face à l’enjeu climatique.

Notons toutefois que si les projections de l’ONU se confirment, en 200 ans, l’humanité sera passée d’environ 1,6 milliard (1900) à un peu plus de 10 milliards (2100).