ESBF : qui reste, qui part ?

Une dizaine de départs, autant d’arrivées et encore quelques incertitudes à deux semaines de la reprise pour les handballeuses de l’ESBF. On fait le point sur la période transferts.

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Après un prêt à Palente, Juliette Mairot retrouve l'ESBF et signe son premier contrat pro. Photo DR/ESBF

C’est assez paradoxal et peut-être même déstabilisant pour les joueuses. Au handball le mercato débute dès la mi-saison pour les clubs professionnels et l’ESBF n’échappe pas à la règle. Alors en pleine compétition avec leur équipe respective certaines joueuses voient leur carrière changer et parfois même basculer. Côté départs, le club bisontin a enchaîné les annonces depuis le mois de décembre dernier. À commencer par Lucie Granier qui a rejoint les championnes en titre, Metz. Derrière, Audrey Dembélé et Juliette Faure ont toutes deux signées avec Brest Bretagne Handball et joueront la coupe d’Europe. Camille Aoustin retourne dans le Nord avec le club de Sambre, 4e de D2F à l’issue de la saison passée. Deux départs à l’étranger ont aussi été enregistrés et plus précisément en Roumanie pour les deux arrières-droite de l’ESBF, Natalia Nosek (signe au Gloria Bistrita-Nasaud) et Ivana Dezic (destination encore inconnue).

Cuenot et Pobelle non conservées, Bonnet prêtée

Côté centre de formation, Léa Cuenot ne s’était pas vu proposer de contrat professionnel par l’ESBF. Lundi 26 juin, la joueuse originaire d’Étalans a rejoint le club voisin, Palente et son projet de remonter dès la saison 2024/25 en D2F. Si sa destination est toujours inconnue à ce jour Léa Pobelle a annoncé son départ en mars, après huit années passées au club. Enfin, à 21 ans, la gardienne Florence Bonnet après une très belle saison en réserve, est prêtée un an à Toulon Métropole Var Handball où elle pourra parfaire son apprentissage et espérer pourquoi pas dès l’an prochain, revenir comme potentielle titulaire à Besançon.

Place maintenant aux renforts. On a d’abord appris très tôt, en janvier dernier, la bonne nouvelle pour Kiara Tshimanga. La précocité de son talent a très vite marqué les esprits au club et l’ailière a signé son premier contrat professionnel pour deux saisons. Le centre de formation s’étoffe aussi avec l’arrivée de Prunelle Kingue, la canadienne Taryn Fuernkranz (qui arrive néanmoins du centre HB Féminin Montpellier/Frontignan) et Emma Reygrobellet, en provenance du Palente BHB. Palente fut aussi l’équipe de Juliette Mairot la saison passée qui grâce à ce prêt a pu découvrir un niveau supérieur à la N1F. La bisontine revient à l’ESBF avec la signature de son premier contrat professionnel, à 19 ans seulement et avec une ambition à la hauteur de son potentiel.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres et c’est aussi le cas dans le monde du handball. Les différents clubs pros de D1, D2 et même N1 ont profité des déboires financiers du Fleury Loiret Handball pour leur recrutement et l’ESBF récupère deux ailières avec Mélina Peillon, née en 2001 et Suzanne Wajoka, 22 ans. Pour parachever cette longue liste de nouveaux visages, les recrues internationales sont suédoises. Il y a d’abord Frida Rosell en provenance de l’IK Sävehof, surement l’un des meilleurs coups du mercato sur le papier. 23 ans, une expérience européenne solide et plusieurs sélections en équipe nationale depuis 2020, le CV de l’arrière gauche promet de très belles choses.

Malin Sandberg a également 23 ans, joue aussi en défense comme arrière droite et signe pour deux saisons en provenance du H65 Höörs. Beaucoup de mouvements et des derniers détails qui devraient encore bouger avant la reprise prévue le 17 juillet.

M.S