Les truites vont-elles revenir frayer sous le pont d’Ornans ?

Après 4 mois d’intenses travaux, le grand pont d’Ornans a été inauguré ce jeudi 14 mars. La fin du marathon pour les piétons, cyclistes et automobilistes de la capitale de la vallée de la Loue

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Le Grand Pont d'Ornans, datant du XVIIe siècle, a été restauré et inauguré le 14 mars 2024 ©YQ
Rénovation de l’un des 826 ponts sous la responsabilité du département

Enjambant la Loue depuis le XVIIe siècle, le pont, de 36 mètres de long et 8 mètres de large avec trois arches en anse de panier, relie les deux rives du centre ancien d’Ornans, à proximité immédiate du Musée Gustave Courbet.

Cette restauration a fait l’objet d’une convention avec la commune d’Ornans en octobre 2023. Elaboré en collaboration avec la commune, validé par l’architecte des Bâtiments de France, le pont a été modernisé et consolidé pour l’adapter à la circulation actuelle, tout en respectant scrupuleusement l’héritage du passé.

Le département du Doubs consacre 3 millions d’euros chaque année aux ouvrages d’art.

Un budget conséquent de 430 000€
Christine Bouquin Présidente du département du Doubs, Isabelle Guillame Maire d’Ornans, les maires et conseillers départementaux et Benjamin Foudral Directeur conservateur du musée Courbet, lors de l’inauguration du nouveau pont ©YQ

Maître d’ouvrage et maître d’œuvre, le département a investi 430 000€. La commune a contribué à hauteur de 38 500€. Les travaux, essentiellement faits par des entreprises locales ou régionales, ont concerné les maçonneries inférieures, les gardes corps, les voûtes et les murs adjacents au pont. La commune d’Ornans a souhaité améliorer la chaussée en mettant les trottoirs à hauteur de la chaussée avec la pose de pavés.  Le résultat est à la hauteur des attentes, pour les habitants et visiteurs d’Ornans.

Après la réouverture de la passerelle sur la Loue, c’est le franchissement de la rivière qui est désormais modernisé, une façon aussi de redonner aux truites l’envie de frayer dans l’ancienne capitale de la pêche à la mouche.

Yves Quemeneur