Besançon une forêt productive, accueillante et adaptée au changement climatique

Le Conseil municipal du 8 décembre 2022 a étudié le programme de coupes et de plantations pour l’année 2023 sur les 2 041 hectares de forêts communales.

489
La forêt bisontine représente 1/3 de la surface communale

L’image de « Besançon Ville verte » n’est pas usurpée depuis plusieurs décennies. Les massifs de Chailluz et des collines bisontines subissent les aléas du dérèglement climatique et la gestion raisonnée doit être adaptée pour répondre aux fonctions écologiques, productives et récréatives de la forêt.

Une forêt productive

Le plan d’aménagement forestier fixe des objectifs à 20 ans définis conjointement par la municipalité et l’ONF (Office National des Forêts). Si la gestion forestière s’organise sur le long terme, les travaux à réaliser chaque année s’inscrivent dans le plan d’aménagement. En réponse au dérèglement climatique, les plantations de résineux vont laisser progressivement la place à des forêts de feuillus. Les coupes régulières facilitent la régénération forestière et permettent à la Ville de valoriser les bois. Fabienne Brauchli, Adjointe en charge des espaces verts l’a rappelé « Nous avons constaté un doublement des ventes de bois sur un an ».  Le but est également à terme de produire à Chailluz des bois de construction pour la réhabilitation des bâtiments publics.

Parallèlement, l’offre d’affouage est proposée aux habitants de Besançon depuis 3 ans. C’est une vingtaine de personnes qui profitent chaque année d’un approvisionnement en bois de chauffage à bon marché.

S’adapter au changement climatique

La Ville a engagé une réflexion avec l’ONF sur le choix des essences à privilégier à l’avenir, en particulier à l’acclimatation d’essences méridionales. L’objectif est d’assurer un couvert arboré à long terme, y compris après l’exploitation des résineux.

Une forêt qui accueille

La Ville a réaménagé des aires de stationnement, supprimé les poubelles en forêt pour diminuer les déchets sauvages et réorganisé les périmètres de chasse pour assurer la sécurité des promeneurs tout en permettant de maintenir le loisir des chasseurs.

Pas d’idéologie donc dans la gestion des forêts bisontines mais une réflexion de long terme, seule à même d’assurer un avenir à nos forêts.

Yves Quemeneur