Doubs. Plaisir et détermination, l’ESBF débute sa préparation

Le club bisontin a retrouvé le chemin de l’entraînement depuis lundi 17 juillet. Les nouvelles recrues ont fait leur apparition dans une atmosphère détendue malgré l’objectif immédiat annoncé : retrouver l’Europe dès la saison prochaine.  

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Il y avait des sourires et de l’intensité au centre d’entrainement ce mardi 18 juillet. Une deuxième journée de reprise avant de passer devant les kinés, les médecins et de rentrer dans le vif du sujet. L’occasion pour les joueuses et le staff de mieux connaître les recrues et elles sont nombreuses : une dizaine de départs et autant d’arrivées ont chamboulé l’effectif bisontin. « C’est une bonne chose, ça offre une bouffée d’oxygène d’une certaine manière. J’ai immédiatement senti de l’énergie positive, le plaisir de se retrouver », commente Sébastien Mizoule, l’entraîneur qui malgré les deux derniers mois impériaux de l’ESBF, garde aussi en tête ce début de saison brouillon. « Finalement, l’Europe se joue à un point. Si on n’y est pas c’est qu’on ne le méritait pas, à nous de travailler pour retrouver le plus vite cette compétition qui fait rêver. »

« On doit être animées par ce top 5 »

Un objectif annoncé aussi par Pauline Robert, capitaine et pivot de l’équipe. « On doit être animées par ce top 5 tout au long de la saison. La coupe d’Europe ce sont des matchs en plus, des adversaires différents… On ne doit pas reproduire les mêmes erreurs que l’an dernier. À nous de mieux gérer les moments plus compliqués dans la saison. » Pour réussir ce défi, l’équipe mise beaucoup sur la cohésion du début de saison : il est toujours plus facile de bien jouer au handball quand le groupe se connaît aussi en dehors du terrain. Un état d’esprit partagé aussi par l’une des deux recrues suédoises, Malin Sandberg. Avec une arrivée annoncée depuis janvier, l’arrière droite de 23 ans a d’abord pris quelques jours au mois d’avril pour découvrir Besançon et son futur club, avec une présence lors de la rencontre contre Plan-de-Cuques. Les premiers échanges avec ses nouvelles coéquipières comme les premiers touchés de balle ont conforté son choix de rejoindre Besançon. « Je me sens vraiment bien et heureuse d’être ici. Les filles sont marrantes, positives, il y a un vrai esprit de famille dans ce club. J’apprends le français, j’ai déjà quelques repères sur le terrain et c’est toujours plus facile de s’intégrer en étant deux suédoises. Je m’attends à jouer dans un championnat où le jeu est rapide, plus tactique peut-être. »

Le groupe dirigé par Sébastien Mizoule va enchaîner les rencontres pour une prépa d’avant-saison axée sur l’étranger. Deux matchs contre des équipes françaises et quatre autres en Roumanie et en Allemagne face à des adversaires européens. « Pour moi, on est plus armé que l’an dernier. On se prépare très vite, très tôt pour être prêts d’entrée car l’an dernier, c’était moyen. », ajoute le coach. Le calendrier freine tout autre projection : l’ESBF ne connaît toujours pas ses deux premiers adversaires. La Ligue doit se prononcer sur les procédures en cours et déterminera qui de Celles-sur-Belle, Mérignac ou Stella Saint-Maur jouera en première division. « Ça peut devenir embêtant pour le rythme mais on a la Coupe de France qui arrive plus tôt. (1er tour le 23 ou 24 septembre). »

M.S