Haut-Doubs. Doubs choisit du bois scolyté pour agrandir son école

Les travaux se poursuivent au groupe scolaire où l’espace manquait. Dans quelques mois, élèves et personnels disposeront d’un bâtiment rénové avec une extension dont le choix du bois n’est pas anodin.

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Le choix du bois scolyté n'a aucune incidence sur la solidité de l'infrastructure.

Les écoles, maternelle et élémentaire accueillent actuellement 326 élèves dont une centaine fréquentent la restauration scolaire. « Depuis quelques temps, les enfants déjeunaient en deux services dans la salle Pergaud. Cette dernière ne correspond plus aux normes en vigueur et sa cuisine est trop petite » explique Laurent Petit, premier adjoint. La commune de Doubs bénéficie en effet d’un dynamisme démographique qui ne se dément pas ce qui a amené les élus à conduire une réflexion globale sur un réaménagement des locaux scolaires et péri scolaires. « Nous devons offrir aux familles et aux enfants un service d’accueil de qualité, d’où ces travaux d’agrandissement qui augmenteront la capacité d’accueil ». La partie restauration passera en effet de 70 places en deux services à 120 places en un seul service. En plus des deux salles de réfectoire et une cuisine au rez-de-chaussée, l’étage sera occupé par un appartement, trois salles de classe et une Bibliothèque Centre Documentaire. Ces locaux seront reliés à l’autre bâtiment par une coursive, qui permettra l’utilisation de l’ascenseur existant.

« Le choix a été fait de gagner de la surface et de réorganiser les différents espaces en surélevant le bâtiment existant » poursuit l’adjoint. Le conseil municipal a opté pour une structure en ossature bois avec une performance énergétique correspondant aux normes actuelles. Le bois sera issu de forêts certifiées. « Nous avons choisi du bois scolyté. Toutes les études montrent qu’il n’est en rien altéré en termes de résistance mécanique donc il peut être utilisé dans la construction sans souci ». Cette démarche vise donc à montrer à toutes les autres collectivités et aux entreprises que ces bois, de plus en plus nombreux, peuvent et doivent être valorisés. Une bonne nouvelle pour toute la filière et pour les communes forestières.