Carmen Barthet a décidé de raconter l'histoire de son oncle Henri Barthet, mort pour la France.

Carmen Barthet considère son livre Des Andelys à Verdun et le travail de recherche qui l’accompagne comme un devoir de mémoire. Un dernier hommage pour son oncle Henri Barthet mort pour la France en 1916 à Verdun. Son histoire est intimement liée à celle de Pontarlier. L’auteure a grandi jusqu’à ses 18 ans dans la capitale du Haut-Doubs. « Nous habitions rue de Salins près de l’hôtel Saint-Pierre et dans la maison de famille, il y avait des archives retraçant le parcours de mon oncle, le frère de ma mère France. Entre temps nous avons déménagé mais avec la commémoration du centenaire de la guerre, je me suis replongée dans ces documents. Aujourd’hui je n’ai plus de famille directe à Pontarlier mais il y a le caveau et le nom d’Henri Barthet sur le monument aux morts de la ville », explique Carmen.

L’histoire d’un soldat mort à 18 ans seulement

Si le nom Barthet reste encore très présent dans le Haut-Doubs le livre des Andelys à Verdun retrace surtout le parcours d’un jeune soldat tombé au front à seulement 18 ans, 10 mois et 16 jours. Fils d’un gendarme originaire de Montflovin, Henri Barthet voyage ensuite beaucoup. L’auteure retrace sa formation à travers des pièces d’archives, des extraits militaires, des lettres d’amis de promotion ou de soldats sous les ordres de l’Aspirant. A travers lui, le livre raconte la vie et l’horreur vécue par des milliers d’hommes.

Henri Barthet fêtera d’ailleurs sa majorité à l’armée, juste avant de partir au front où sa vie s’arrête brutalement le 3 mai 1916, sous les bombardements allemands. L’État Major Français contacte la mairie de Pontarlier qui annoncera la triste nouvelle à la famille.

Cette photo est la dernière d’Henri Barthet détenue par Carmen, sa nièce.